En boite !

Publié le par so.

  Il y a  des jours où les citrouilles ne sont que des citrouilles.

Philippe Delerm

 

 


Il y a des heures où les rêves ne sont qu'imaginaires.
Et pourtant j'y crois. Et même je m'en donne les moyens.

Tout ne dépend pas de moi...

 

Ma passion me dévore, m'habite, me transcende. Elle me porte plus haut que les montagnes et me donne la force pour en déplacer plus d'une. Mais parfois...

 

Tout ne dépend pas de moi.
Et ça, ça me décourage.

 

Je bous, bouillone, invente de nouveaux défis. Je vais à droite, à gauche, je virevolte toujours en mouvement. Je ne me pose que pour repartir, m'élancer à nouveau sans vraiment avoir apprécié le repos.

Alors quand tout ne dépend pas de moi, alors quand d'autres interceptent ma course, quand l'herbe se coupe sous mon pied et quand la musique s'arrête, je me décourage.

 

 

citrouilles.jpg

 

 

C'est alors que j'ai envie de renier mes rêves et mes espérances, et d'oublier les histoires déjà en place.
Pour tout recommencer... En beaucoup plus facile.
Pour ne plus être passionnée. Pour faire des choses simples simplement.
Pour que tout ne tourne plus autour de cette passion dévorante et transcendante.
Parce que j'imagine alors que la solution serait d'avoir une vie triste, sans intérêt, sans état d'âme, d'avoir des rêves communs et socialement à propos, en adéquation avec le bon sens judéochrétien.

Ce soir, j'ai envie de rentrer dans cette boite, cette boite qui a défaut de liberté me donne la sécurité et sur le couvercle de laquelle, je peux coller illusoirement de ces adhésifs étoilés phosphorescents.


Et demain ?
 
Demain sera un autre jour,

Demain me verra  à nouveau ambitieuse et conquérante. 

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